Il y a quelques jours, le gouvernement monégasque a fait part d’un projet des plus innovants : relier les villes de Nice et Monaco grâce à un métro entièrement souterrain ! Selon Marie-Pierre Gramaglia, conseillère au gouvernement de Monaco, les études seraient déjà bien avancées.
Le but du projet serait de continuer la ligne de métro niçois jusqu’à Saint-Roman, suite au dernier arrêt îlot Charles-III. Ce projet de métro vient s’ajouter à celui d’un bus électrique, TCSP, proposé pour traverser la ville de Monaco.
En plus de ce métro souterrain, les deux agglomérations parlent également de la mise en place d’un projet de services express métropolitains, qui fonctionnerait à la manière des RER parisiens.
Ces projets de liaisons transfrontalières se répandent toujours plus. On en compte désormais de nombreux en France, leur but étant de favoriser les alternatives à la voiture sur des trajets souvent très fréquentés. Quelques exemples :
À la frontière FRANCO-SUISSE
- Un Tramway entre Annemasse et Genève en 25 minutes.
- La Voie verte du Grand Genève » exclusivement réservée aux piétons et cyclistes.
- Le Léman Express relie les cantons de Vaux et Genève avec les départements de l’Ain et de Haute-Savoie.
À la frontière FRANCO-ITALIENNE
- Le projet « TRIA – Transports Intégrés Alpins » entre la Savoie (Maurienne / Basse Vallée de Suse) et le Dauphiné (Briançonnais / Haute Vallée de Suse)
À la frontière FRANCO-ALLEMANDE
- Un tramway transfrontalier entre Strasbourg et Kehl en Allemagne dans le cadre de l’Eurodistrict.
À la frontière FRANCO-ESPAGNOLE
- Une ligne à grande vitesse (LGV) Perpignan-Figueres en 23 minutes.
- Le projet « Transfermuga » dans les Pyrénées et le Pays Basque, entre la France, l’Espagne et l’Andorre sur le territoire de l’Eurorégion Aquitaine-Euskadi-Navarre.
À la frontière FRANCO-LUXEMBOURGEOISE
- Le projet MMUST (Modèle multimodal et scénarios de mobilité transfrontaliers) entre la France, le Luxembourg, l’Allemagne et la Belgique.
Bien des projets des plus réussis, permettant de relier toujours plus facilement les pays et les villes frontalières et de favoriser les modes de transport durables. Alors, à quand pour la ville de Nice?
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